ORIGENES de Sandra Vasquez de La Horra

Sandra Vásquez propose dans l’exposition intitulée Origenes de poursuivre ses réflexions sur une série de dessins initiée en 1997, évoquant la formation du corps dans le ventre de la mère en parallèle avec l’acte créateur et artistique exprimé dans la pratique du dessin.

Une évolution notable de cette réflexion s’exprime dans la présence récurrente d’éléments végétaux venant enrichir la notion même de cycle de vie, renouant avec une série antérieure intitulée « La botanique de l’évolution ». Dans cette dialectique de l’art et de la vie, un grain de céréale correspond à une âme de la même façon que toute œuvre d’art est en gestation dans le premier trait de crayon. L’inconnue reste la forme que prendront la vie mais aussi l’œuvre finale. De ce point de vue, ses œuvres précédentes laissaient une grande part à l’évolution, à la reprise du trait et du motif, laissant ainsi s’exprimer le processus même de l’acte créateur comme une forme aboutie et autonome. Si les mythes, la culture populaire, la maternité et la spiritualité sont toujours des éléments fondamentaux du vocabulaire de Sandra Vásquez, cette nouvelle série d’œuvres semble exprimer une nouvelle maturité dans le traitement de ces sujets.

Las Flores Del Mal – 2013, crayon et cire sur papier
Photo Credit : Philippe Servent, courtesy l’artiste/Galerie Thaddaeus Ropac

Une évolution notable de cette réflexion s’exprime dans la présence récurrente d’éléments végétaux venant enrichir la notion même de cycle de vie, renouant avec une série antérieure intitulée « La botanique de l’évolution ». Dans cette dialectique de l’art et de la vie, un grain de céréale correspond à une âme de la même façon que toute œuvre d’art est en gestation dans le premier trait de crayon. L’inconnue reste la forme que prendront la vie mais aussi l’œuvre finale. De ce point de vue, ses œuvres précédentes laissaient une grande part à l’évolution, à la reprise du trait et du motif, laissant ainsi s’exprimer le processus même de l’acte créateur comme une forme aboutie et autonome. Si les mythes, la culture populaire, la maternité et la spiritualité sont toujours des éléments fondamentaux du vocabulaire de Sandra Vásquez, cette nouvelle série d’œuvres semble exprimer une nouvelle maturité dans le traitement de ces sujets.

L’expression de la vie sous la forme de cycles est récurrente dans cette nouvelle série. Le dessin intituléLas Flores del Mal (2013) exprime ce parallèle végétal et humain comme une évidence, tout en recourant à une ironie et une élégance, combinées à une richesse visuelle et littéraire caractéristique du travail de Sandra Vásquez. Le poème baudelairien « Les métamorphoses du vampire » contenu dans le recueil desFleurs du Mal confronte l’acte sexuel comme un aboutissement des sens dont l’un des protagonistes – la femme – se révèle être un vampire dans un état de décomposition certain, manifestation de la mort au cœur de l’acte sexuel, lui-même célébration de l’existence. 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s